En 1972, Jean-Patrick Manchette est encore une jeune auteur prometteur qui multiplie les contrats de réécriture, les dialogues pour la télé et les traductions pour joindre les deux bouts. C'est alors qu'on lui propose de faire la novélisation d'un scénario de western n'ayant pas encore été tourné.
Voilà en deux mots ce qui explique qu'il se soit pour une fois écarté de sa veine de polars politisés. En apparence du moins, car si l'histoire se situe dans un bagne du Texas en 1871, Manchette a su y glisser un peu partout l'humour noir et la critique sociale qui ont fait sa touche. Si ce n'est pas son meilleur livre, c'est tout de même une bonne friandise, un peu comme si vous vous apprêtiez à regarder un polar de Melville au ciné-club du dimanche soir et que finalement la chaîne décide de passer un western d'Anthony Mann.
Pour donner une idée du rythme de Manchette à l'époque de ce roman, il suffit de rappeller qu'il l'a écrit au mois de février 1972, et qu'au mois de mai il terminait le manuscrit de Nada.
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- L'Homme au boulet rouge, Gallimard, coll. "Série noire", 1972, coll. "Folio policier", 2006, 214 p., 5,5 euros, 13,95$ Can.
Pour donner une idée du rythme de Manchette à l'époque de ce roman, il suffit de rappeller qu'il l'a écrit au mois de février 1972, et qu'au mois de mai il terminait le manuscrit de Nada.
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- L'Homme au boulet rouge, Gallimard, coll. "Série noire", 1972, coll. "Folio policier", 2006, 214 p., 5,5 euros, 13,95$ Can.
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